Enseignement de promotion sociale

L'enseignement de promotion sociale organise des cours soit en journée soit en soirée. L'offre de formations y est très variée (certaines sont de niveau secondaire, d'autres de niveau supérieur). Certaines filières de promotion sociale permettent d'obtenir des diplômes correspondants à l'enseignement plein exercice (exemples : CESS, C2D, certaines qualifications, certains bacheliers de l'enseignement supérieur, etc.) 
  • Les unités de formation 
Les cursus sont structurés selon un système cohérent d’unités de formation capitalisables. Toute unité de formation peut être associée à d’autres en vue d’atteindre un ensemble global de compétences liées à une profession, à une qualification professionnelle ou à un titre d’études. L’ensemble des unités ainsi associées constitue une section. 
Une unité de formation est constituée d’un cours ou d’un ensemble de cours qui sont regroupés parce qu’ils poursuivent des objectifs communs et constituent, dès lors, un ensemble pédagogique au niveau de l’acquisition des compétences. A chaque unité de formation correspondent des capacités préalables requises. Avant d’entamer une unité de formation, les étudiants passent donc un test pour voir à quel niveau ils se situent et s’orienter ainsi vers le module qui leur convient. Les unités de formation peuvent être organisées isolément. Elles peuvent être organisées à n’importe quel moment de l’année, durant la journée ou en soirée, un ou plusieurs jours par semaine, suivant un horaire intensif ou étalé. 
  • Caractéristiques de l’enseignement supérieur de promotion sociale
Il existe :
   §  l’enseignement supérieur technique;
   §  l’enseignement supérieur agricole;
   § 
l’enseignement supérieur paramédical;

   §  l’enseignement supérieur social;
   §  l’enseignement supérieur pédagogique;
   §  l’enseignement supérieur maritime.
Chaque section comporte une unité de formation « épreuve intégrée » qui a pour but de vérifier si l’étudiant maîtrise, sous forme de synthèse, les capacités couvertes par les unités déterminantes prises en compte pour la définition de la mention figurant sur le titre d’études. L’unité de formation « épreuve intégrée » est sanctionnée par une épreuve qui a un caractère global et qui prend la forme d’un projet ou d’un travail de fin d’études. Cette épreuve est présentée devant un jury. L’étudiant désireux de passer l’épreuve intégrée doit être titulaire des attestations de réussite de toutes les autres unités de formation constitutives de la section dans laquelle il est inscrit, quel que soit l’établissement de promotion sociale qui a délivré ces attestations. En cas d’échec, l’étudiant peut représenter l’épreuve intégrée dans un délai ne dépassant pas 3 ans.
Important : l’âge minimum pour être diplômé d’un Bachelier de promotion sociale est de 23 ans sauf si, à la première inscription : la personne travaille au moins à 1/3 temps ou si elle a le statut de chômeur complet indemnisé et ne peut reprendre des études de plein exercice en fonction de la réglementation de l’Onem. Avant l’âge de 20 ans, l’étudiant ne peut s’inscrire qu’à 36 ECTS/an.

  • Sanction des études
    des diplômes correspondant à ceux délivrés par l’enseignement de plein exercice;

    des diplômes spécifiques à l’enseignement de promotion sociale.
Les unités de formation sont sanctionnées par des attestations de réussite.
  • Conditions d'accès à la promotion sociale
  1. ne plus être soumis à l’obligation scolaire à temps plein. En d’autres termes, entre 16 (15 ans si tu as terminé les deux premières années de l’enseignement secondaire) et 18 ans, tu peux t’inscrire dans un cours de promotion sociale pour autant que tu fréquentes par ailleurs une école secondaire de plein exercice, un CEFA, un centre de formation de l’IFAPME, un apprentissage industriel ou tout autre forme d’enseignement qui répond à l’obligation scolaire. A partir de 18 ans, cette obligation n’est plus à remplir;
  2. ne pas suivre simultanément les cours de l’enseignement supérieur de promotion sociale et ceux de l’enseignement supérieur de plein exercice de même type;
  3. posséder le niveau déterminé pour suivre la formation choisie. L’école vérifie ton niveau soit par l’organisation d’un examen d’admission, soit par l’exigence de possession d’un titre donné (ex. : le CESS).
Attention : Tu dois bien évidemment t’acquitter du droit d’inscription pour avoir accès aux cours. Le montant varie selon le niveau d’enseignement et le nombre total de périodes suivies sur l’année.
L’admission, décidée par le Conseil des Etudes de l’établissement, peut se faire dans une section ou une Unité de Formation (UF) en se basant sur les capacités acquises :
  • par la réussite d’un éventuel test ou épreuve d’admission (Attention : pas d’accès aux épreuves intégrées via un test);
  • lors d’études sanctionnées ou non par un titre d’études;
  • au cours d’une formation professionnelle;
  • par une expérience professionnelle ou validation des compétences attestée par un titre de compétence. Celui-ci est délivré aux majeurs qui ont appris un métier « sur le tas ». Il s’agit donc d’un titre officiel, reconnu par les Régions et Communautés qui s’obtient via des épreuves de validation organisées dans 44 métiers différents par un centre agréé (42 actuellement). 

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